mercredi 22 avril 2009

Déshonneur à Genève





France-Israël constate avec amertume et profonde inquiétude que c’est l’esprit d’abandon de nos valeurs fondamentales qui a guidé l’attitude de nos autorités à Genève à l’occasion de la Conférence intergouvernementale dite Durban II sur le racisme. S’il fut convenable de quitter la conférence pendant l’abominable intervention du sinistre et criminel Ahmadinejad, il eut été préférable de ne pas y aller : le désastre était annoncé par la composition de la commission préparatoire dominée par ces « champions » de défense des droits de l’homme que sont la Lybie, l’Iran, Cuba et le Pakistan...


Il est totalement indécent de persévérer dans le prétendu sauvetage des « avancées » contenues dans le projet de déclaration finale de cette conférence.

Il est consternant, pour notre pays, d’entendre, M. Kouchner, ministre des Affaires étrangères déclarer : « Ce n’est pas un échec, mais le début d’un succès ».

Quel succès ? Quelle avancée contre le racisme ? Contre le génocide des Chrétiens et des Noirs au Soudan ? Contre la persécution des Chrétiens dans l’ensemble du monde arabo-musulman ? Contre les exécutions sommaires de Palestiniens massacrés par le Hamas, contre les discriminations raciales et violations des Droits de l’homme, contre les pendaisons publiques et lapidations en Iran, contre les mains coupées en Arabie Saoudite ? Quel succès contre la proclamation ex-cathedra du négationnisme et de la volonté d’anéantir Israël, État membre de l’ONU ? Quel succès dans la lutte contre la discrimination des femmes ?

... Sans compter l’offense à l’intelligence et à la vérité qui consiste à tout focaliser contre Israël.

Monsieur le ministre Kouchner a assisté sans clamer son indignation à une régression de la civilisation. Il a baissé la garde de la défense de l’universalité des Droits de l’homme.

Est-ce l’honneur de la France ?