lundi 16 février 2009

Le mythe palestinien




«Les Palestiniens n’ont pas confiance en Blair», annonce la BBC.

«Quatre Palestiniens sont morts en Cisjordanie», révèle la chaîne CNN.

«Tsahal a détruit un bâtiment qui servait de position de tirs à des tireurs d’élite palestiniens», ont rapporté les informations du soir de la première chaîne officielle israélienne.

La presse moderne est pleine d’histoires sur les Palestiniens, sur leur détresse, leurs problèmes, leurs difficultés et leurs combats. Leur vie a été décortiquée sous tous les angles et dans tous les détails.

Cependant, une seule question n’a pas été posée: qui sont ces Palestiniens? Qui sont ces gens qui prétendent être les propriétaires de la Terre Sainte? Quelle est leur histoire? D’où sont-ils venus? Comment sont-ils arrivés jusqu’au pays qu’ils appellent Palestine? A l’heure qu’il est, le Président américain G. Bush, tout comme le Premier ministre Ariel Sharon (revenant sur toutes les déclarations sur la base desquelles il a été élu) proclament en coeur qu’ils approuvent l’idée de la création d’un Etat palestinien. Répondre aux questions précédentes s’impose.

Cette Palestine serait-elle aussi réelle que Disneyland ? On affirme, sur les ondes de radio officielles, que les Palestiniens vivent en Erets depuis des centaines, si ce n’est des milliers d’années. Pourtant, et curieusement, dès qu’on leur demande de démontrer historiquement l’ancienneté de leur présence ici, la plupart des chaînes et des sociétés de presse sont incapables de trouver des traces remontant au-delà du début du XXe siècle.

Sur le site internet de la CNN, chaîne qui a consacré des heures et des heures à la détresse des Palestiniens, on peut lire un dossier spécial sur le conflit au Moyen-Orient, qui s’appelle «Le combat pour la paix». Une page de ce dossier, «Les terres à travers les différentes époques», nous promet un exposé, une étude détaillée sur la région, avec cartes à l’appui. Surpris ou pas, la plus ancienne carte que vous y trouverez date de 1917.

Le site internet de la CBS comporte lui un dossier intitulé «Le combat pour la paix au Moyen-Orient». L’histoire n’y débute qu’en 1897.

Sur le site de la NBC, le dossier qui nous intéresse porte le nom de «Recherche de la paix», et la date de départ de l’historique du sujet remonte à 1916.

Enfin le site de la BBC n’a pas réussi à remonter plus loin que 1948.

Mais la preuve indiscutable que nous recherchons se trouve sur le site de l’Autorité Palestinienne. Le site ne désemplit pas de termes tels que «Occupation israélienne» «Transgression des droits de l’homme par Israël», etc.; mais il n’est pas très riche en renseignements sur le Peuple Palestinien. Le seul article historique s’intitule «Le Peuple Palestinien - grandes étapes au XXe siècle», et il prouve bien qu’avant 1900, il n’avait jamais été question de Peuple palestinien.

Alors que la presse électronique n’a aucun détail sur l’histoire du Peuple Palestinien, les écrits historiques tels que par exemple, les livres, Sdeh Yaakov, de Schmouel Katz et From time immemorial [de tout temps], de Johan Peters, ont depuis longtemps fait le point sur l’histoire de la région.

Sur la base de témoignages de gens qui sont venus visiter le pays, la Terre d’Israël était presque vide d’habitants jusqu’au début du siècle (ce qui est bien loin de la thèse selon laquelle les Palestiniens se trouveraient ici depuis des centaines, si ce n’est des milliers d’années!).

Alphonse de Lamartine vint en viste dans la région en 1835. Dans son livre Souvenirs d’Orient, il écrivait : «A l’extérieur des portes de Jérusalem, nous n’avons pas rencontré âme qui vive et nous n’avons entendu aucune voix humaine.»

Cette description fut confirmée par l’écrivain américain Mark Twain, qui vint en visite en Erets, en1867. Dans son livre Les promeneurs incrédules, il écrivait: «On ne peut trouver les mots pour décrire la désolation qui règne ici. Même l’imagination la plus fructueuse ne pourrait la peupler de vie et d’animation. Nous sommes parvenus à Tabor et nous n’avons rencontré aucune âme qui vive, sur notre chemin».

Le Consul britannique de Palestine rapportait, en 1857, que «cette terre est en majeure partie vide d’habitants. Par conséquent, le recours le plus urgent est de la peupler d’habitants.»

En fait, le recensement officiel réalisé par le pouvoirs ottoman, en 1882, affirme qu’il n’y avait alors, en Erets Israel, que 141.000 musulmans, Arabes et non-Arabes réunis. En 1922, ce chiffre sauta à 650 000 Arabes: une hausse de 450% en 40 ans seulement. En 1938, il atteint plus d’un million (hausse de 800% en 56 ans seulement. La population augmenta particulièrement dans les régions qui étaient peuplées par les Juifs. D’où sont donc venus tous ces Arabes?

L’explication donnée par les Arabes est la forte natalité. Ils prétendent qu’en 1944 par exemple, la croissance naturelle de la population (nombre des naissances moins le nombre des défunts), chez les Arabes en Erets Israël, atteignait le chiffre extraordinaire de 334 pour 1.000. Ce chiffre est trois fois plus grand qu’en Syrie ou au Liban à la même époque, presque quatre fois plus grand qu’en Egypte - pays où l’évolution de la croissance naturelle est considérée comme l’une des plus importantes au monde. Vous conviendrez que cette évaluation est tout au moins illogique!

Mais si l’on ne peut expliquer cette croissance par la natalité, d’où ont pu venir tous ces Arabes?

Toutes les données pointent vers les pays arabes voisins: le Liban, la Syrie, l’Egypte et la Jordanie. En 1922, le Gouverneur britannique du Sinaï précisait que «la Alya clandestine ne se faisait pas qu’à partir du Sinaï, mais également à partir de la Jordanie et de la Syrie». Un rapport effectué avec le soutien du Mandat britannique, en 1930, précisait que «les listes de chômeurs se remplissaient de réfugiés venant de Jordanie», et que «l’Alya clandestine à partir de la Syrie et de la frontière nord de la Palestine était très sérieuse».

Les Arabes eux-mêmes témoignaient de ce phénomène. Par exemple, le Gouverneur de la région syrienne annonçait, en 1934, que plus de 30.000 réfugiés syriens s’apprêtaient à passer en Erets Israel. Churchill lui-même avait prêté attention à ce phénomène, à l’époque où il fut mêlé au mandat britannique, dans ses premières années. En 1939, il déclarait: «Non seulement ces réfugiés ne sont pas poursuivis, mais ils parviennent à pénétrer à l’intérieur du pays et à se multiplier.»

Les Juifs ne les repoussèrent pas et, de plus, ils furent, dès le départ, la cause de l’affluence des Arabes en Erets. La nouvelle entreprise sioniste et le développement agricole avaient créé de l’emploi, tout comme la construction et l’industrie israéliennes alimentent la majeure partie des revenus des Arabes d’Israël, de nos jours.

Malcolm Macdonald, une des personnes qui participèrent à la rédaction du Livre Blanc britannique, en 1939, et qui oeuvra pour limiter le nombre des réfugiés Juifs de l’époque a reconnu, avec réticence, que s’il n’y avait pas eu de présence juive, la population arabe n’aurait même pas atteint la moitié de ce qu’elle est.


Aujourd’hui, à la suite de la dernière Intifada, alors que les Arabes des «territoires» âgés de plus de 35 ans ne sont plus autorisés à pénétrer à l’intérieur du territoire d’avant 1967, le chômage, chez les Arabes, a augmenté de 40%, et la plupart des habitants sont donc forcés d’avoir recours à l’aide européenne pour survivre.

Mais les Arabes d’avant la création de l’Etat ne sont pas les seuls à avoir menti en prétendant être nés en Erets. Il est prouvé qu’un grand nombre de personnalités importantes, chez ceux qui se font appeler «Palestiniens», ne sont absolument pas originaires du pays.

Le Professeur Edouard Saïd, professeur de littérature dans une université réputée [Oxford] et important propagandiste palestinien, a toujours prétendu être né à Jérusalem. Or, un article paru dans Commentary Magazine, en 1999, divulgua que Saïd était originaire du Caire, ce que ce dernier s’est trouvé forcé de confirmer par la suite.

Mais pourquoi nous attarder sur Saïd? Le Chef de l’Autorité Palestinienne lui-même, qui s’est proclamé «Chef du Peuple Palestinien», Yasser Arafat, a toujours affirmé qu’il était né en «Palestine», alors que selon son biographe attitré, Yasser Arafat est né au Caire, le 24 août 1929, et y a grandi.

Afin de maintenir l’effet de ce coefficient essentiel qu’est leur soi-disant origine sur cette terre, les responsables de la propagande arabe durent ré-écrire l’histoire, ce qui les obligea également à recourir à une nouvelle géographie. Durant 2 000 ans, la région aride du centre du pays fut appelée Judée-Samarie, ce qui est prouvé par toutes les cartes du pays depuis le Moyen-Age. Mais depuis que ce territoire a été occupé par la Jordanie, en 1948, il a reçu la nouvelle appellation de «Cisjordanie» ou «Rive occidentale» (traduit littéralement de l’hébreu). Les journalistes qui commentent les évènements de la région ne sont nullement gênés d’employer cette expression, alors que ce territoire ne peut être appelé «occidental» que par rapport à la Jordanie, puisqu’il est situé à l’est d’Israël. Tout le monde continue donc de se servir de l’expression jordanienne pour parler de ce territoire.

Le terme «Palestinien» témoigne de la déformation malhonnête de l’histoire afin de prouver que les racines de ce prétendu peuple proviennent de cette terre. Des Arabes ont même adopté des noms de l’ancien tribu cananéenne des Plichtim, disparue depuis presque 3.000 ans. Il n’existe aucun lien entre cette ancienne tribu et les Arabes de l’époque moderne.

Mais qui donc fait la différence? Sans fournir aucune référence historique, Arafat peut bien raconter que «Jésus, ébéniste Juif de Galilée, était en fait Palestinien». C’est pourquoi, Arafat se rend chaque année à Bethléem, à l’occasion de la «Fête de la Nativité» et répète chaque fois que «Jésus fut le premier Palestinien».

Malgré le témoignage apporté par l’histoire, la presse a réussi à ancrer l’idée qu’il existe un peuple palestinien. Un sondage effectué dernièrement auprès de citoyens français démontra que la plupart des Français sont convaincus - à tort bien sûr - qu’avant la création de l’Etat d’Israël, il y avait, à sa place, un Etat Palestinien indépendant.

Au cours de toute l’histoire, il n’y a jamais eu d’Etat palestinien indépendant dans la région géographique que les «Palestiniens» appellent «Palestine». Le dernier Etat indépendant qui exista dans la région, avant la création de l’Etat d’Israël, fut l’Etat antique de Yehouda, il y a 2.000 ans.

Si les «Palestiniens» sont un mythe, la question essentielle demeure : «Pourquoi ?». Pour quelle raison ont-ils décidé d’inventer un peuple ?

La réponse est que le mythe du peuple palestinien sert à justifier l’occupation arabe d’Erets Israel. Les Arabes disposent de 21 Etats souverains ! (Plus que n’importe quelle nation dans le monde). Ils règnent sur un territoire 800 fois plus grand que la Terre d’Israël ! Mais il semblerait que cela ne leur suffise pas, et c’est pourquoi ils éprouvent le besoin de voler aux Juifs le seul et unique Etat dont ils disposent, l’un des plus petits Etats du monde.

Malheureusement, trop de gens qui ne connaissent pas l’histoire de cette région, entre autres une grande partie de la presse internationale, sont trop heureux de se proposer de les aider.

Malheureusement, même les enfants israéliens ne sont pas à l’abri de ce mythe. Dans les livres d’histoire, par exemple celui d’Eyal Naveh, L’histoire du XXe siècle, qui est utilisé dans les lycées, y compris les lycées religieux, et y compris les lycées juifs de Judée-Samarie, l’idée mythologique du «Peuple palestinien» est inculquée dans l’esprit des élèves comme étant réelle.

Il est regrettable de constater que même la presse pro-israélienne, fortement influencée par ses collègues gauchistes, se sert du nom imaginaire de «Palestinien» dans ses reportages. Cela revient à dire : «Ces gens qui n’ont pas droit à un Etat, ont droit à un Etat». Nous devons trouver le terme adéquat pour définir, de façon exacte, la véritable nature de ces Arabes qui habitent en Erets Israel. Les termes appropriés sont «Arabes de Judée-Samarie».

Il est intéressant de remarquer que la Tora elle-même fait allusion à un conflit entre Israël et un Peuple imaginaire: «Eux, ils m’ont irrité et contrarié par des Dieux inexistants et par leurs vaines idoles. Moi, je les irriterai par un Peuple inexistant et par une nation indigne.» (Devarim [Deutéronome] 32, verset 21).

Après réflexion, la comparaison avec Disneyland est injuste: Disneyland existe, lui!


Yéhezkel Bin Noun