jeudi 13 novembre 2008

Europe – une nouvelle initiative pour combattre l'antisémitisme



Tous différents –Tous égaux

Tous les quelques mois, des vandales détruisent des tombes dans des synagogues en Autriche et inscrivent des inscriptions racistes sur les pierres tombales.
Cela ne se passe pas seulement en Autriche, préviennent des officiels, alors que la plus grande Organisation pour les Droits de l'Homme en Europe se joint aux forces internationales pour l'instruction de l'Holocauste, afin de lutter contre ce qu'ils accusent être "un fléau d'antisémitisme" dans le continent entier.


"L'antisémitisme n'appartient pas seulement au passé…. L'Holocauste pourrait se répéter"' a prévenu Ferdinand Trauttmansdorf, le Président de la Mission Internationale pour l'Instruction, la Mémoire et la Recherche de l'Holocauste.
La Mission Internationale, dirigée cette année par l'Autriche, a réuni ses forces avec celles du Conseil Européen pour la diminution de la haine contre les juifs.
Les programmes comprennent: une campagne médiatique jointe sous le titre "Tous différents –Tous égaux", afin de propager et célébrer les différences.
"Il n'y a pas de races. Nous appartenons tous à la race humaine"' a dit Yehuda Bauer, Professeur enseignant l'Holocauste à l'Université Hébraïque de Jérusalem.
"Soixante-dix ans après ces pogromes, en 2008, nous sommes encore les témoins des crimes de la haine antisémite", a dit Janez Lenarcic, le directeur du Département des Droits de l'Homme à l'Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE).

"Il semble que les leçons historiques importantes n'ont pas encore été apprises par tous'', a déclaré Lenarcic.Par exemple: des attaques répétées contre des juifs dans des cimetières et des synagogues dans les 27 pays de l'UE.

Aujourd'hui même, 6 pour cent des Autrichiens participant à une enquête menée par une compagnie d'enquêtes Autrichienne GfK Austria, ont dit qu'il n'y avait aucune preuve historique de l'existence de l'Holocauste. Cette coordonnée est inférieure aux 15 pour cent lors de l'enquête de 1979, mais elle reste une source d'inquiétude, disent les officiels. GfK Austria n'a pas publié les détails de la méthodologie de l'enquête ou des pourcentages d'erreur.

"Nous n'avons aucune raison de répéter ces horreur – Nous pouvons apprendre de l'Histoire''
a dit Morten Kjaerum, qui est à la tète de l'Agence pour les Droits de Base de l'UE (FRA).
La détection des actes d'antisémitisme est difficile, a dit l'agence, car il n'y a pas de rapport homogène entre les pays. Généralement, les incidents ont atteint leur apogée en 2004, mais ils continuent a survenir dans tous les états de l'UE, selon l'enquête la plus actuelle de l'agence publiée en décembre 2006.

Source: The Associated Press