jeudi 25 septembre 2008

ORGEVAL : ISLAM ET LAICITE ?



UNE FEMME VOILEE DEVANT UN DISTRIBUTEUR AUTOMATIQUE DE BILLETS

A lire absolument. Un portrait sans concessions ni faux-semblants politiquement corrects de l’islamisation et de la substitution de population paru dans la presse régionale, c’est suffisamment rare pour être remarqué. C’est votre avenir, celui de vos enfants, que vous allez lire ici. Vous ne pourrez pas dire demain que vous ne saviez pas.


Place de Fermat à Orgeval, la communauté maghrébine a pris possession du quartier et de ses commerces. A tel point que les Français « classiques » s’y sentent mal à l’aise. Le représentant des Algériens attend de la Ville qu’elle restaure une mixité de communautés disparue depuis trop longtemps.

À Orgeval, les Français d’origine maghrébine et leurs commerces sont désormais largement majoritaires. Les Français « classiques » se sentent de plus en plus mal à l’aise.

A Orgeval, la population française de souche ne se sent plus chez elle. « Faut pas y voir du racisme. Cela n’a rien à voir, mais les Maghrébins ont pris possession du quartier, font régner leurs lois et leur culture et nous n’avons plus qu’à nous taire ou à déménager. Moi, j’ai fait une demande pour changer de quartier », explique une locataire de Charles-Roche.

Les jeunes n’ont aucun respect pour nous. Je pense que si j’étais maghrébine, je serais mieux considérée. » À condition de porter le voile. « À Orgeval, une jeune fille qui se balade seule et sans voile est cataloguée comme salope par les jeunes. Les filles n’ont pas le droit de sortir avec un garçon ou alors en cachette. L’intégrisme n’est jamais loin et favorise des comportements d’intolérance », témoigne un ancien employé de la maison de quartier.

Sur un banc de la place de Fermat, un homme d’origine algérienne prend le pâle soleil de septembre. « Je suis arrivé en France à l’âge de 36 ans et j’en ai 86. » Jamais eu envie de retourner au pays où les paysages sont bien plus beaux que ceux des immeubles défraîchis d’Orgeval ? « J’ai perdu l’habitude du soleil. Il fait trop chaud là-bas », lâche le vieil homme dans un grand sourire.

Abdelkader, musulman pratiquant et figure du quartier, sort de la boulangerie. Il réfute tout communautarisme : « Algériens, Marocains, Français, la plupart des gens s’entendent bien et vivent bien ensemble. Le problème, ce sont les jeunes. Les jeunes, ça ne va pas. »

« Avec la vieille génération, on s’entend bien. Jamais aucun problème », raconte une « blanche » du quartier Poincaré, également dans l’attente d’un nouveau logement. « C’est la preuve qu’il n’y a pas de racisme là-dessous de la part des Français. En revanche il nous arrive, nous, de subir du racisme. L’autre jour dans l’escalier, un groupe de Maghrébines descendait, l’une d’elles m’a adressé la parole, je n’ai pas compris ce qu’elle disait et elle m’a traitée de sale Française. »

Surtout, il ne faut pas répliquer car sinon « c’est la voiture qui brûle, l’appartement qui est cambriolé. Ils considèrent que le quartier leur appartient ».

Même la police n’aurait pas voix au chapitre : « Quand elle vient la police, les jeunes du quartier arrivent aussitôt à une centaine. À se demander d’où ils sortent… La police, elle, repart », affirment plusieurs habitants. « Jamais, ils ne feront d’efforts pour s’intégrer. C’est trop tard, on ne peut plus rien faire sinon partir. »

Une affiche est collée sur la porte du coiffeur pour dames. Impossible à comprendre, c’est écrit en langue arabe. « Ça veut dire qu’on fait des coupes pour les cérémonies », explique avec gentillesse la coiffeuse.

Dans les commerces, difficile de trouver du porc, que ce soit dans les boucheries ou encore à la boulangerie, où les pâtés en croûte champardennais sont introuvables. « Les commerçants, ils sont sympas avec tout le monde, français d’origine ou maghrébin d’origine mais s’ils mettent dans leur magasin un rayon pour les Français, ils risquent de perdre les Maghrébins alors ils ne le font pas. C’est comme ça. », explique Mohamed Zaïda, président de l’association des Algériens de la région qui a ses locaux à Orgeval.

La place de Fermat va changer

La stratégie de l’ancienne municipalité pour assurer au moins une mixité commerciale à Orgeval a consisté à racheter les locaux commerciaux pour éviter que tous ceux qui s’installent ne se destinent qu’à la clientèle maghrébine.

L’actuelle municipalité n’a plus qu’à poursuivre la tâche. « Nous allons organiser une réunion pour lister les commerçants et attribuer les fonds dans le but d’offrir de la diversité », explique Éric Quénard, premier adjoint au maire. La Ville a reçu une quinzaine de candidatures de commerçants désireux de s’installer place de Fermat. « Dont un commerce de restauration et un cyber café. » Le challenge pour la Ville est de trouver LE commerce qui attirera forcément toutes les communautés. « L’idéal aurait été d’y installer la Poste mais elle ne semble pas partante. »

Source : L’Union

http://www.bivouac-id.com/2008/09/24/chroniques-de-lislamisation-orgeval-la-ville-a-completement-change-de-visage/